Série "Les Fameux" 1992-97

Lettre envoyée à Monsieur Alain Joly, Directeur général ROCHAS Paris, par le Peintre.

le 21 juin 1992

Madame Bizance…vous appartient d’une certaine façon, voilà pourquoi je vous l’offrez. Vous pouvez vous en servir, en reconnaissance vous devrez me parfumer pour le reste de ma vie. Note : Au cas où ma proposition serait acceptée, le parfum devrait être ‘Monsieur Rochas’. Bien sûr !

<...Tomó a una tal madame Bizance como escudo y usurpó cientos de brochadas de un azul bizantino, como de mosaicos, que de seguro es más valioso de lo que imaginamos... > Antonio Gil

"Madame Bizance by Rochas by Szlam", acrylique et textures appliquées 170x130 cm 1992
"Ten piedad de nosotros !…Aie pitié de nous ! "Benetton by Szlam"Acrylique sur toile190 x 130 cm 1994

«Luciano Benetton, aie pitié de nous! C’est vrai que le monde se consume, mais le budget exigu ne nous permet pas d’acheter plus de chandails United Colors...

Encore sacrée la peinture. Elle hausse, hisse, brandit ce qui doit flamber au-dessus de nos têtes. »

Antonio Gil

"Paloma Picasso by Szlam" 1996, Acrylique et textures appliquées sur toile 210x170 cm

Aujourd’hui, quand l’icône massive apparaît définitivement orpheline de père et mère, la peinture revient ses yeux sur lui pour le dire: je suis ton père. Ton origine c’est en moi. Et l’image expose à gros tirage se rendre ainsi placé dans l'espace consacré aux arts .

Ainsi les choses, le juif Szlam (comme le juif Colón) nous vient chercher la Terre Promis pour les labyrinthes de la reconstitution seulement pour découvrir - dans le jardin des sentiers qui se bifurquent - un coin de l’art où l’image Père reconnaît, à l’image Fille, la légitimité de son entassement originelle -. Oui Szlam, vivre c’est voir le retour.

Antonio Gil - octubre 1996

"L’homme selon Versace by Szlam",Impresión digital, artefacto lumineux Serie: Habit de lumière30x40x15 cm 1998

LETTRE OUVERTE AU RABBIN DE VOSTDAM

Rabbin,

Je me permets de vous envoyer cette note que vous ne pouvez jamais lire, pour vous dire, la dernière aventure de votre petit-fils, José, le peintre. Celui, le petit, celle qui n’apprit jamais bien la Torah et qui jouait avec les tefillins.

Il semble que maintenant, il a volé : « L’homme selon Versace. », une annonce publicitaire de Versace

La vérité, c’est qu’on ne sait plus quoi faire de lui. Il se perde. Cris en voix haut, maudit. Et peint ces fleurs démesurées, charnelle, qu'on peut les manges. Roses et narcisses, selon lui.

Mais l’affaire Versace était la paille qui bosserait le chameau, Rabi.

Inspiré d'un texte d'Antonio Gil