Témoignage-2018

Fils d’immigrants juifs polonaise fuyant le nazisme, je suis né en Argentine. Ma vie marquée pour l’exile et l’émigration cherchait un port d’attache, une terre d’accueil, la terre promise, telle est le songe de juifs depuis des siècles. Quand nous sommes arrivés à Québec nous avons accompli ce rêve, la liberté d’être qui nous sommes, deux hommes avec un enfant, nous avons été la première famille que le Canada avait acceptée, avant même le statut au Québec de conjoint de foi et du mariage égalitaire au Canada. Partir c’est mourir, un immigrant doit survivre et ce que j’avais fait dans ces années. Mais dans les longues soir de l’hiver la nostalgie de mon art me manqué, j’avais perdu mon atelier, mes ressources. Chez nous on travaille avec la solidarité, pas avec l’aide du gouvernemental.

Ayant venu déjà âges s’était difficile pour moi de m’intégrer au réseaux québécoise et canadienne Je peux dire que j’ai fait mon effort, je m’avais fait dire par un fonctionnaire que mon art était très personnel. Je me demande si l’art n’est pas toujours personnel. J’avais choisi de faire un journal d’artiste dans mon bureau de ma chambre à coucher. Ce carnet de voyage, telle comme j’ai voyagé m’avais donné l’élan de rencontrer l’artiste disparu tout au long de la route. Dans la mesure où mon art est mon espoir, le journal a constitué l’effort, dans ces premières années d’immigration, de sauver l’abime entre la vie, la disparition et l’oublie de ma mémoire, confrontée a mon existence, ma fertilité et ma connexion avec le monde extérieur.